« l’aventure, c’est l’aventure »
Épisode 1: le départ
Il faisait chaud, c’était la canicule, je puais.
À Nice, le milieu culturel, les expos, le boulot, ça puais!
Ma ville était pollué, sa mer, ses montagnes les gens! puaient…
C’est alors que Céline et Christian vinrent et me dirent: viens! on part à l’aventure!
Derechef je fis ma valise, légère.
Je pris une carte Michelin avec un sextant, pour être sûr de ne pas me perdre et aussi la boussole bien sûr! le GPS, machine factice et vulgaire, pourrait m’abandonner en cas de panne nucléaire!
Évidemment, je pris ma trompette de poche, pas la grande, il me fallait partir léger!
Je pris aussi un livre de géologie, d’astronomie, un traité de faune et de flore, un carnet à spirale pour noter mes sensations et autres aventures, un guide Michelin pour me nourrir, on ne sait jamais.
Quinze Tee-shirts, caleçons, trente chaussettes, quatre chemises, et quatre pantalons légers, une veste car on ne sait jamais.
Du savon, du dentifrice, une brosse à dents et du parfum Martine Micallef, on ne sait jamais!
Mon portefeuille avec ma carte d’identité, ma carte bleue personnelle et ma carte bleue d’entreprise ainsi que le chéquier, au cas où je dégoterais dans un vide grenier des outils, on ne sait jamais!
Un piolet, une échelle, une gamme complète de tournevis, quelques marteaux, un établis pliable de la marque workmate de chez Black & Mortimaire (ce sont les meilleurs), des clous un arrache clous, une machine à laver le linge, bien sûr, on est pas des sauvages, du savon de Marseille râpé, pas de la lessive, on est pas des pollueurs!
Mon petit carnet de croquis (pas le gros, partir léger!) avec la boîte à couleurs, des pinceaux, fusains (petit buisson évidemment) gommes (plusieurs qualités, normal) crayons gras, encre de chine(pour l’exotisme).
Le chargeur du téléphone portable, le chargeur de l’ordinateur portable: on ne sait jamais!
Le téléphone portable, au cas où elle voudrait me joindre, mon ordinateur portable au cas où elle voudrait m’écrire, je ne sais jamais.
Mes médicaments pour la tension, mes médicaments pour le diabète, mes médicaments pour la peau, mes médicament pour la tête, pour rester encore vivant: on ne sait jamais!
Christian arriva à l’heure pour me prendre à l’atelier: 6 heures du matin. Nous devions passer ensuite prendre Céline qui avait elle, bien sûr, une valise énorme! aurions nous une assez grande voiture?
Épisode 2: de la déconvenue de notre héros quant à ses certitudes autoroutières!
Il nous fallait donc nous rendre au boulevard Joseph Garnier, pas l’architecte, lui c’est Charles! donc l’économiste comme chacun sait. Céline nous attendait en bas de son immeuble, grande belle ravissante, jambes longues cheveux court: Christian dit alors, d’un air ravi; c’est ma meuf!
Je sentais bien que j’allais tenir la chandelle mais bon hein faut se qu’il faut.
Nous laissâmes Céline charger sa légère valise très lourde dans le coffre plein de la trop petite voiture sans l’aider car vous avez voulu l’égalité vous l’avez non mais.
La voiture démarra au quart de tour malgré le chargement Africain de la dite voiture.
Nous prîmes la promenades des Anglais à moitié nue puis l’autoroute A8 où derechef je posais cette question essentielle à mes convives: c’est encore loin?
Nous avions déjà bien roulés qu’au niveau de l’aire de Mougins il me vint l’envie de faire pipi, une envie pressante ( le café).
Christian eût l’amabilité de s’arrêter immédiatement à l’aire où il y a sainte Victoire pas loin et un flipper.
Nous partîmes vider nos vessies pendant que Céline, digne, fuma un clop dehors, grande, fine, un bras soutenant l’autre, le poignet cassé, le regard vers le lointain…
Christian m’expliqua que c’était sa gonzesse: leur bonheur est écœurant.
Nous allions pour commander un café-croissant en matant la magnifique expositions d’Art de croûtes peintes à l’aide de lavandes et coquelicots lorsque je rentrais fort en collision avec un écrivain célèbre ce qui eût comme bénéfice immédiat de me transmettre l’Art de l’écriture! vous bichez en me lisant, hein? hein?
Thierry m’expliqua qu’il partait faire de la cuisine pour 200000 personnes (il est vrai que je l’ai connu en 1997 cuisinier d’un café Littébraire: le Bonnet d’Âne) et me demanda ce que je foutais là? je lui répondis que j’étais contrôleur de baby foot d’aire de repos d’autoroute et il me mis une raclée au flipper.
Le café était bon 6/10 et le croissant pas mal 9/20.
Céline déclara alors (peut-être exaspérée par la médiocrité de l’exposition) bon on y va?
Christian appuya sur le champignon très fort (car Céline déteste les champignons) et nous arrivâmes un peu avant Lyon, comme par magie, avec un seul arrêt pipi-essence entre temps!
Comment ça cet épisode n’a rien à voir avec le titre? je sais mais j’ai trouvé agréable de l’écrire ainsi et je me suis dit aussi que ça éveillerai votre paresseuse curiosité!
Épisode 3: Dans les deux précédents épisodes notre héros suit deux amis dans un pays qu’il ne connait pas: c’est l’aventure!
La ville de Lyon est incroyable: on a le temps depuis la route de la visiter, longuement…
Souvent, les gens s’impatientent à cause du tunnel de Fourvières. J’entends ceci depuis mon enfance. On a de cesse de parler des bouchons Lyonnais!
Bouchons bouchons bouchons!
Donc la voiture bouchonne! d’abord je remarque qu’au sommet d’une colline ils ont eux aussi ,les Lyonnais, la bonne mère. On voit aussi au loin une tour Mont parnasse et un Musée d’Orsay… un gros insecte ça s’appelle confluence je ne sais pas ce que c’est je suis enfermé dans la voiture dans les bouchons.
Il y a aussi une jolie petite rivière qu’ils appellent « Rhône » qui se jette dans mon fleuve: La Saône. Je suis originaire par ma maman de Franche Comté, de la Haute Saône, une magnifique région traversée par ce fleuve puissant et par l’Ognon et le Doubs.
Alors pensez bien, j’en connais un rayon sur la Saône!!!
Au bout d’un moment on passe sous le tunnel. Alors là c’est génial car il fait frais, même si ça pue du pot car les voitures puent du pot c’est comme ça faut faire avec ce qu’on a!
Puis la route descend, descend, descend et l’on arrive dans une campagne avec plein de maïs et cela s’appelle »bienvenue dans le Beaujolais ».
Céline m’explique que c’est chez elle, tout appartient à sa famille. Il y a un ordre bien établis: Les grands parents les parents les petits enfants les cousins et quelques pièce rapportées.
Il est important de respecter cette ordre et de bien la suivre quoiqu’il arrive!
Puis le plat pays qui est le sien change et devient valoneux.
Les collines ressemblent à des ventres recouvertes d’une plante nommée « vignes » qui sert à fabriquer le « Beaujolais » et que l’on va même goûter « tu vas voir » tout les Beaujolais, même le Juliénas!
C’est alors que je remarque qu’une maison sur deux feraient un magnifique atelier pour moi: Céline m’explique patiemment que c’est le château truc ou le château machin, que ça appartient au cousin bidule fils de la belle sœur de la veuve de schmurtz. Ou bien ce château là est à personne mais sera bientôt à elle.
Je fais remarquer souvent que cela ferait un bel atelier elle me répond « c’est à moi » alors que je voulais dire « cela ME ferait un bel atelier! ».
De discussion en futur atelier, Christian continue à faire avancer l’automobile, en relisant je comprends bien que l’on nous ment! une automobile n’est pas « auto » du moins pas encore! donc désormais je redirais voiture!
Toujours est-il que la voiture avance, guidée par Christian, à gauche d eta vigne à droite de la croix attention au stop! plusieurs fois!
Ainsi nous parvînmes à nôtre but: Lantigné!
Là nous attendais deux personnes, nous allions manger!
La suite au prochain épisode….
Épisode 4: notre héros se rend compte qu’il attend un bébé…
Ces deux personnes me furent présentées: Marcelle et André; les parents de Céline. Je comprenais mieux la grâce naturelle de leur progéniture ainsi que sa finesse d’esprit et son humour: les chiens ne font pas des chats sauf que là ce sont des humains donc ne comparons pas, allons, allons! un peu de sérieux.
Leur humble demeure du douzième siècle après le seigneur Jésus fait au dépoté quatre milles mètres carrés avec un terrain deux cents fois plus gros, au dépoté toujours. La vue c’est est, sud, ouest, nord: de quoi voir arriver le mauvais temps et les ennemis (les barbares Zothrs entre autres) de loin.
Les chauves souris Louise, Lilianne, Leslie et Bruce Wayne (un mormon) vivent là la nuit mais c’est une autre histoire car dans mon récit chronologiquement il est très heures et c’est l’heure de manger! ne mélangeons pas les épisodes!
Déjà que je suis perdu à force d’écrire les épisodes plusieurs jours après qu’il est dur de conserver une objectivité réelle! car je tiens à ce que ce récit raconte des histoires véridiques comme elle se sont passées en vrai!
Donc, ces deux agréables personnes nous attendaient! la table prête, l’hospitalité généreuse aussi!
André nous donna le choix entre du communard, du vin blanc du pastis de l’hydromel du jardin ou un élixir de salsepareille.
Je choisis un communard, je connaissais fort bien déjà les autres boisson: du rouge (un Morgon) et de la crème de cassis… Céline prit la même chose André et christian eux prirent jaune.
Il faut dire qu’ils étaient joyeux.
De se voir, de s’entendre enfin … du bonheur quoi!
En apéritif Marcelle fît quelques Clapiotes chaudes vivantes, et des becs de cygnes récoltés du matin.
Puis vînt le repas: une entrée sobre; une daube au Brouilly accompagnée de ses petits légumes, de la salade verte pomme et vert pouilly fuissé, et même vert tige de l’amour.
En plat de résistance: cygnes Farcis cuit au Four à Induction accompagnés de thym récolté dans le maquis, pommes grenades et pommes grenailles façon « ici Londres ».
C’était les cygnes récoltés le matin, propriétaires des becs de l’apéro, des cygnes BIO!
C’est bon le cygne.
Puis vînt le fromage, je n’en ferait pas toute une affaire…
Et en dessert nous eûmes le Sahara accompagnée de petits sablés…
Le café, le pousse café et le digestif: gestif!
Nous ressentîmes les besoins de la sieste…
Nos hôtes nous montrèrent nos chambres mais je vous les décrirais plus tard car là je dors.
À mon réveil je fis une sieste pour récupérer de la fatigue de la précédente.
Ma chambre est spacieuse, elle a le bon goût de pencher de l’est vers l’ouest d’à peine 6 degrés ce qui me permet d’avoir la tête légèrement plus haute que mes pieds puisque le lit suit cette pente. le sol est rond, ce n’est pas un fa dièse ou pire un si bémol!!!! et il est en parquet. La tapisserie entoure ma fenêtre qui regarde vers le nord.
J’ai houlà! mais je vous coupe je me rend compte que mon épisode est trop long je vous dirai dans le prochain épisode comment ce fait-il que j’attende un bébé!!!!
Épisode 5: notre héros se rend compte qu’il attend un bébé…(suite)
Puis Céline désira que nous allions rendre visite à Annie, sa tante.
Christian mis en chauffe le moteur de la voiture à essence, il ouvrit une porte, prit du charbon avec une pelle, le feu en sortait! il jette le charbon, ouvrit un robinet, de la vapeur d’eau pressurisée en sortit très fort! « elle est purgée, nous somme parés » nous repartîmes donc à l’aventure, sur les routes du Beaujolais, pour aller chez la tante Annie. Nous arrivâmes devant une très belle demeure très hautes en pierre de là-bas, c’est à dire en or et bleue.
Je leur fis remarquer que cette demeure ferait un excellent atelier pour moi!
Annie nous accueillis: un grand sourire et un beau regard, des bras écartés! le « grand âge « se fait vite oublier avec un sourire et de beaux yeux.
Rentrez rentrez! dit elle! son antre: une cave! une grande table de chêne épais, longue et des chaises autour. En fait cet endroit accueillais les vignerons, ils se réunissaient après le labeur. Des tonneaux, des cuves, des outils qui me sont inconnus d’un métier que je ne connais pas.
Elle nous demande de choisir entre du Brouilly, du bordeaux ou un alcool avec de la vipère dedans.
On hésite entre la vipère et le Brouilly pas longtemps car il fait trop chaud pour boire de la vipère.
La générosité de son sourire nous ouvre donc sa bouteille de Brouilly que je n’oublierai jamais!
Prenez des petits apéritifs avec! dit-elle. Des poignées immenses de pizza apéritives nous parvinrent.
La gaieté de la part de cette belle femme de revoir sa nièce Céline était évidente: se mit en branle un humour familial dont les codes millénaires me semblent brumeux.
Néanmoins, j’apprécie ce moment rare plein de complicité et Christian n’est pas en reste pour placer une douceur drôle.
Mais tout les bons moments ont une fin! il nous faut nous rendre à présent chez Marcelle et André, c’est l’heure de manger!
En chemin, depuis la route je fais remarquer à mes amis d’aventures plusieurs maison qui pourraient devenir mon atelier!
Certes! me répondent-ils.
L’épisode devrait finir là, mais c’est un peu court alors je ne vais pas respecter le format de mon texte et continuer, j’espère que la clarté du récit n’en sera pas troublée: si vous pensez que je dois corriger cela, envoyez moi une lettre argumentée, je vous répondrais si vous joignez un timbre avec un affranchissement normal avec votre courrier.
Ha! finalement je pense le finir maintenant….
Épisode 6: Baby Blues
Mon bébé est mort.
Ce matin dès l’aube…
Ce fût une déchirure.
Je sentais que j’allais en chier.
Mais bon, voilà, l’affaire est évacuée.
Ma vie est vidée, purgée, expurgée.
Dois-je vous faire un dessin?
Je suis soulagé.
Bon, je peux reprendre le fil normal de l’histoire.
Après avoir mangé un excellent saucisson de vélociraptor jeune accompagné de quenelles de barbalucoù, en entrée, puis d’un Brontosaure accompagné de sa salade (chacun), fromage frais de chimpanzée et tarte au concombre du jardin, Morgon, trou Beaujeaulois, Brouilly, digestif (gestif) nous decidâmes à l’unanimité d’une petite marche pour tasser d’avantage ce qui était à l’époque mon futur bébé mort.
La route était jolie, nous étions trois et demi, Elle, Lui, moi et Obeldelphe, j’adore ce prénom, j’aurais aimé qu’ils se nomme ainsi…
Elle devant marchait, diaphane, grande, d’un pas léger, rapide, sûr. Lui ce retournait avec un sourire de bonheur écœurant m’explicant que c’était sa meuf.
Nous fiment face à la forêt, impénétrable, elle, pas comme certaines.
Nous ne pouvions plus avancer.
Sûre d’elle, de son sens de l’orientation, de ses super pouvoirs, le port altier, le regard certain de « on ne me la fait pas à moi » elle avança.
Les ronces, les chênes rouvres, les coudriers puis les arbres de cette forêt: chênes, cèdres, sapin, un hêtre qui se demandait ou pas; s’écartèrent.
Christian se retourna et avec un grand sourire béa de bonheur écœurant me dit: c’est ma meuf ».
Au centre de cette forêt aucun son n’entrait.
Puis là une apparition: un fantastique dragon doré vînt lécher la main de Céline, nous regarda d’un air de dédain puis sourit à la belle et lui dit: « joyeux anniversaire ô merveille, cette forêt est insipide sans ta lumière, tu es le soleil ravissant de ce lieu » elle lui rendit un bisous sur le museau et lui fît un adorable sourire de jeune fille sur le museau.
Le dragon partit, tout rouge.
Quand nous fûmes sortis du bois, le ciel aussi était rouge, le village calme de Lantignié se découpait en contre jour, le soleil se couchait, c’était la fin de la première journée…
Épisode 7: notre héros se rend vite compte qu’il doit oublier toutes formes de bonnes résolutions.
On ne vit qu’une fois…
D’abord on se réveille.
Ha tient on est pas dans son lit sa demeure ses habitudes. La tête passe par la fenêtre il est tôt il fait beau et déjà chaud!
On va pour évacuer l’adorable bombance de la veille ha non! on attend visiblement un enfant bon ben douche alors! ha tiens la douche super mais elle ne se règle pas comme chez moi avec deux robinets il y a un « programmateur ou je ne sais » houlààà c’est trop chaud brrr c’est froid hmmm parfait! hé merde j’ai oublié le savon à Nice bon pas grave bon. haaa ça fais du bien de se brosser les dents avec cette haleine de phoque ils étaient bon les vins hier.
On ne vit qu’une fois c’est ce que je me suis dit quand j’ai faillis me casser la gueule à cause de l’eau sur le sol, la dièse, ouf! je n’ai réveillé personne faut dire qu’ils sont en bas surement ils ont déjà bus le café.
Les habitudes c’est le mal heureusement les voyages permettent d’oublier ses habitudes c’est ça aussi l’aventure.
L’aventure est au bord de la salle de bains…
Merci à mes hôtes pour la serviette.
Je me rend dans ma chambre, m’habille, prend l’armada de médicaments que mon gentil docteur me donne (achetez mon art, j’en ai plus pour longtemps, c’est pas cher pour le moment) qui me rappellent que j’ai abusé hier, ce n’est que le début: on ne vit qu’une fois!
Céline Christian Marcelle et André sont dans le jardin, sous la tente pouvant accueillir l’armée Napoléonienne au complet.
Réunion au sommet: décider de ce que l’on fait ce matin.
Une moitié ira à Beaujeu, l’autre prépare l’apéro et le déjeuner, frugal: Becs de castor marmelade, frites de pommes de terre binjes, puis en plat un cerf chacun avec en légumes mijoté de sapins et chênes centenaires. Fromage de Yak, dessert du Kalahari.
Autant dire qu’il était important de se dépenser afin de faire de la place dans le tube digestif (gestif) avant le déjeuner nous prîmes donc la voiture direction Beaujeu: la capitale du Beaujolais!
Nous allâmes tout d’abord chez un cousin de Céline, goûter des huiles.
Non, j’ai pas dis que j’allais opérer une promotion fellationnée chez des notables!
Bande de coquins!
Nous sommes allés goûter des huiles faites par un cousin donc de Céline donc.
Ces différents gras de plantes étaient vraiment bons, je ne savait pas que l’on pouvait manger de l’huile à la petite cuillère, encore moins des vinaigres, mais si, mais si! je vous donne l’adresse en échange d’une lettre envoyée à mon adresse avec des timbres et une enveloppe avec votre adresse dessus qui sera mise dans votre courrier.
Puis nous allâmes, à pieds, dans mon premier caveau…
On ne vit qu’une fois!
Épisode 8: R.A.S.
enfin si mais pas maintenant!
Épisode 9: « être ou ne pas être tel est le quizz »
Le premier Blanc bu dans ce caveau était un nectar. Un Beaujolais Blanc, un Chardonnay. Dans le Beaujolais, le rouge c’est du Gamay, le blanc du Chardonnay le rosé je m’en fout, je ne veux pas le savoir débrouilly (hihihi dé-Brouilly! humour!) vous! Il nous fallait rentrerdonc pour le fabuleux repas de Marcelle qui fût fabuleux! la sieste qui s’en suivit ne le fut pas moins fabuleuse…
Je rêvais de toutes ces belles Niçoise qui m’attendaient… pas mais bon qui me font bien rêver quand même!
J’étais à peine réveillé que les deux amoureux (berk) eurent l’excellente idée de me proposer de sortir avant d’aller au quizz du vendredi organisé à Cercié.
Comment ça vous ne comprenez pas ma phrase précédente? hé mais les gars c’est ça l’aventure on ne sait pas ce que l’on fait ni comment ni pourquoi mais c’est comme ça!
Nous allâmes donc avec la voiture non auto-mobilisée cessez de nous mentir les vendeurs de bagnoles!!!! à Cercié là où se tenait le quizz. Donc il s’agit de grandes tables, des bancs sous un assez grand auvent avec plein de gens heureux, tout le monde s’épie. Notre équipe prend le nom sympathique de Polh-enta avec: Denise; la tante de Céline, Céline, Christian et moi. Des questions avec 4 réponses possibles, choisir la bonne. Sur les deux quizz Polh-enta ne fût (de chêne) pas la dernière et parmi les premières: le terrain était lourd, voir glissant et nous avions (de chasse) le vent contre nous et le soleil dans les yeux. On mangea une planche ou deux jamais deux sans trois de charcuterie et une bouteille de rouge pour huit.
Nous, nous n’avons pas regardé sur google les résultas, on a pas triché, on a été bons!
En face de nous Tante Annie, Marcelle Andrée ont tentés de nous déstabiliser mais notre équipe était surpuissante!!!!
Puis nous rentrâmes, heureux d’avoir passé un bon moment ensemble!
Encore un bon moment!
Épisode 10: romantisme écœurant
Cerné par les vignes,
un cèdre Libanais,
sort seul .
Indispensable soleil!
se couche derrière
une montagne.
Un peu avant,
les nuages perdaient
leurs eaux.
L’odeur de la terre
envoûte les sens avides.
L’été va finir…
Coteaux verts terre rouge
mystérieuses dernières minutes
du ciel.
Les rayons solaires:
lumineuses embrassades
des ventres vallonés .
Vents chauds s’essoufflent
au profit de zéphyr nocturne,
les trembles tremblent.
Hirondelles piaillantes
partent vont aux nids
alors les chauves souris sarabandent!
Mais avant
le silence entoure l’astre solaire finissant
en coucher.
Moment suspendu
attrape le cœur, ému
ému, ému, ému…
Face à l’évènement
deux amoureux attachés regardent
vers la même direction…
Mais quel bonheur écœurant!!!!!
Épisode 11: on est pas dans la bouse…
Que je vous explique: la vigne sert à faire du vin, pas du raisin, non, on boit la vigne on ne la mange pas! Bon!
Avec Céline (la moitié de bonheur écœurant) et Christian son chauffeur qui est son chéri (une sombre histoire je pense qu’elle l’a ramené d’une contrée d’Afrique nommée Antibes) nous nous rendons dans ce qui s’appelle des caveaux, goûter du vin qui change de noms à chaque caveaux, caveaux tenus par des cousins, vignerons.
Que je vous explique: le cousin n’a rien à voir avec la vigne: le cousin c’est la famille. Le vigneron c’est celui qui travaille la vigne, il la coupe en rond d’où le nom de vigneron. Si les cousins de Céline sont vignerons cela veut dire qu’ils font du vin en famille de vignerons, c’est simple non?
Christian ou moi somme des pièces rapportées car nous ne sommes ni cousins (ni de Céline ni entre nous) ni vignerons bien que lui sache tailler les figuiers (penser à mettre des gants quant on taille un figuier, toujours!!!!) et moi les rosiers, d’ailleurs je ne craint pas les épines de rosier ni les épines de cheval.
Un caveau c’est une cave mais on n’y boit pas d’eau donc aucun rapport.
On aurait pu les appeler « cavin » mais en fait ce… ha bon? vous n’y aviez jamais pensés? Non je ne vous laisse pas exploiter mon invention!
Donc nous allions chez un cousins de Céline un vigneron qui était dans un caveau et… comment? le caveau n’est pas au cousin mais vend le vin du cousin vigneron qui est à Chirouble! Bon ok donc! dans le caveau je vais pour commander un verre de Gamay certes mais ils n’ont pas de Chirouble mais du Brouilly et vl’a t’y pas que j m’embrouille! à moins que je préfère un Chardonnay fait par un cousin de Céline qui est à Juliénas et qui fait du Beaujolais village. La tante de se cousin lui fait du Saint Amour mais à Brouilly dans des fûts de chêne mais pas tout de suite sinon le chêne prend le pas sur le goût du vin qui perd en fruité même s’il a une belle robe et qu’il a de la jambe.
Comment? Vigneron ça ne veut pas dire tailler la vigne en rond?
Garçon! une bière…
Épisode 12: notre héros découvre malgré lui que tout ça c’est des conneries.
Il a un goût de banane avec des pointes de framboise…
Le vigneron est un mec beau, basané car bronzé à se promener dans ses vignes, il est beau car ombrageux. Le vigneron s’appelle Bruno, quand il parle de son travail son regard va loin, son sourire aussi. C’est un presque cousin de Céline-la-moitié-de-bonheur-écœurant. Le vigneron s’appelle Patrick, il est fier de son caveau et de ses Beaujolais qui ne sont pas nouveaux car anciens, ce sont des crus du même cépage et si vous ne me comprenez pas, le dictionnaire c’est pas pour les chiennes de garde.
Les crus poussent dans une terre granitique à la fois rouge banane et bleue framboise.
Michel le cousin de Céline à un restaurant qui n’accepte que les femmes habillées en robes rouges avec un rouge à lèvre banane avec un goût de framboise.
Le vin là bas est blanc, rouge et depuis peu rosé! Bruno m’explique que c’est faux avant il y avait déjà du rosé mais c’était un gris!
Sachant que le rouge et le rosé c’est du Gamay et le blanc du chardonnay.
Le vin blanc a un goût de mangue avec des pointes de côte de bœuf saignante au thym.
Il n’est jamais mélangé au rouge pour faire du rosé car non mais ça va pas ou quoi?
Alors Céline m’explique que ma framboise à la côte de bœuf je peux me les carrer dans le.
Épisode 13: les Cow boy et les Indiens
Le vigneron bronzé marche dans les vignes, il leur parle tendrement tant que les grappes d’abord fleurissent puis poussent. Quand il décide qu’il est temps de récolter, de vendanger, il dit a ses grappes des choses coquines, rougissent puis mûrissent.
Le vigneron aide ses vignes à passer la puberté…
Épisode 14: Dura lex sed lex; in vinasse vérito!
Le vigneron boit ses vins, parfois il les recraches en faisant des bruits qui chuintent. Quand il a fini de goûter il te conseille de goûter celui là ou encore celui-ci. Le vin est alors jeune, puis vieux. Le verre n’est pas rempli jusqu’en haut. Le vigneron parle de vin, de terre, de cousins et parfois de cousines, tout ça avec le sourire.
Vigneron c’est un métier dont le vigneron est fier et qu’il est fier de partager.
Parfois même avec ses filles, car le vigneron n’est pas un sexiste phallocrate mais avant tout un aventurier de la terre, il se fout donc du sexe ou de la couleur des humains, vigneron c’est vigneron puis c’est tout, car le raisin se développe sur la vigne pareillement que le vigneron soit framboise ou la vigneronne banane!
Et puis il y a Marcelle, l’épouse d’André et que ce sont les parents de Céline ma moitié de bonheur écœurant! Marcelle est la sœur de tante Annie et de plusieurs autres sœurs qui se ressemblent mais je préfère Marcelle! Elle est belle, très expressive! sont visage parle sans paroles et quand paroles il y a c’est très bien, je bois ses paroles rares.
André n’est pas vigneron mais c’est pas grave! il aime le Beaujolais et sa Beaujolaise qui a des yeux superbes et du coups je comprend mieux d’où Céline tire son charme, son humour, son caractère et son bonheur écœurant.
Marcelle a des yeux qui sont des puits de tendresse et André a un sourire qui en dit long quand il regarde enfants et petits enfants.
Et puis il y a Nicolas qui n’est pas un négoce de vins mais le fils de Céline et Julie qui est la sœur de Nicolas. Il y a leurs cousines, Lydia et Émilie…
Les enfants poussent, la vigne aussi.
Aujourd’hui il pleut.
Épisode 15: il n’y a pas de questions cons!
Plusieurs d’entre vous lecteurs m’envoient des courriers contenant des enveloppes affranchies selon l’oie en vigueur pour me demander: certes, le vigneron lit des romans roses aux vignes pour qu’elles rougissent, mais le blanc?
- quoi le blanc?
- ben le vin blanc quoi, comment le vigneron fait pour que le vin blanc soi blanc?
As tu remarqué lecteur que le vin blanc est plutôt jaune, jaune d’or et jaune verdâtre?
Une légende, plutôt une légende urbaine provenant sûrement de Paris tellement cette légende est débile, je n’ai rien contre les Parisiens, je ne suis pas raciste j’ai moi-même des amis Parisiens* et bien ces gens là ils ne sont pas comme nous! cette légende raconte donc que le vigneron dirait à l’oreille des grappes des contes qui font peur! nan mais hahahaha permettez moi de rire! et pourquoi pas des films érotiques d’aime sisse pour que la vigne devienne rose non mais allô quoi!
Vous avez donc noté lecteurs lecteur, - mes semblable, - mes frères! que le vin blanc ne l’est pas. En effet la couleur jaunâtre provient d’une maladie du foie de la vigne! le vigneron gave comme une noix la vigne pour que ses grappes aient une crise de foi, ce qui les rendent jaunes de peur de savoir que le seigneur ne les protège plus.
Le vin blanc est donc le magnifique produit de la science empirique du vigneron qui a bien compris la nature et la vigne, chose que nous, habitants de la ville ne pouvons comprendre!
Attention, il y a des vins blancs, certes mais il y en a des secs, doux et moelleux, des méthodes champenoises et des clairettes et que c’est terra et que c’est terra.
Le vigneron connaît sa terre, il connaît le goût que les humains et les curés ont pour le vin…
- je donne leurs noms en échange d’une enveloppe pré-timbrée.
Épisode 16: le vin de messe basse…
Le soleil se couche sur les ventres verts…
Les pierres sont dorées, le dessus des vignes aussi.
La terre reste rouge.
Une jeune femme en vélo devant nous sur la route, nous la doublons, elle sourit.
Notre voiture passe le col, elle redescend vers un autre ventre vert. le creux des hanches est accueillant, couvert de vignes séparées parfois par un ruisseaux ou un bosquet.
Un vent frais caresse les trembles et les chênes pubescents.
Là bas une église fait face à un nuage d’orage pressé d’en découdre.
Au loin, très loin, très haut, le Mont Blanc fait face au petit Mont brouilly qui s’en fout!
Épisode 17: RG
Il y avait en Beaujolais, un village nommé Sait Vérand.
Sous le village un coteaux qui débouche sur une rivière avec de l’autre coté un autre coteaux qui lui se trouve en Bourgogne avec un sommet un village nommé Saint Vérant.
La rivière est une frontière entre deux régions viticoles.
L’une est que Gamay et l’autre Pinot noir et pas que.
Et le maire du Village s’appelle Dupond d’un côté de la rivière et de l’autre il se nomme Dupont.
L’un a une moustache tombante et l’autre a une moustache qui remonte un peu.
Ils portent tout les deux le melon.
Quoi de plus normal?
Épisode 18: revenons à notre bonheur écœurant…
Il fallait bien que l’on aille à Saint Amour!
Oui j’en entend qui en me lisant disent: « c’est du grand n’importe quoi les histoires à Dollé déjà que depuis le début il nous balade avec des histoires faites de n’importe quoi, et puis quoi encore un lieu dit Saint Amour!!!!!! »
Ben ouais, connard inculte, il existe en Beaujolais pas loin de la Bourgogne un magnifique endroit nommé Saint Amour, espèce d’homme de peu de foi!
Tout d’abord une église, faite a l’extérieur de pierres dorées (non ce n’est pas une fabrication poétique) basse, un petit clocher carré, de petites ouvertures. L’ouverture est sur le côté, Bonheur Écœurant et moi entrons.
À l’intérieur un autre univers! de gros piliers ronds avec des feuilles de vignes soutiennent des arches Romanes. Le peu de lumière qui entre suffit à éblouir l’intérieur, je pense alors à un sténopé (si tu ne sais pas ce que sténopé veut dire, google est ton ami!).
Les murs sont couverts de fresques et mon bonheur écœurant chuchote à l’oreille de l’autre.
Je photographie les sculptures d’un autre temps et la moitié de mon bonheur écœurant fait de même et en discute avec sa moitié.
Là mon bonheur écœurant me propose d’aller dans le caveau de Saint Amour goûter au breuvage idoine et indigène d’un sourire concerté et complice.
LE CAVEAU ÉTAIT FERMÉ!!!!!
Gentiment mon bonheur écœurant me proposa de grimper Solutré, un mont si haut que seul François Mitterand, un héros mythique Français mondialement connu sut grimper tout comme il sut grimper dans la société jusqu’aux plus hauts sommets.
Nous répondîment au défi par l’affirmative.
Il nous suffit d’une demi heure pour traverser la frontière Beaujolaise pour arriver dans la région des Pouilly Bourguignon mais il était hors de question de goûter des vins de là bas!!!!
Nous grimpâmes assez aisément le cailloux minable dont visiblement la difficulté narrée de l’ascension paraissait fort exagérée…
Une fois parvenus au dit sommet les deux bonheurs écœurants se regardèrent, le vent soulevait doucement leurs cheveux courts, le soleil dessinait un halo mais il était éclipsé par leur putain de sourire, écœurant vous dis-je!!!!
Épisode 19: les pays sages.
Céline décida ce matin que c’était l’anniversaire de son oncle Fernand qui est le père de son cousin Michel qui est le père de Thomas et Pernelle qui ont créés « La robe rouge » qui s’appelle comme ça parce que le vin.
Nous partîmes donc vers la maison de naissance de sa mère où vit son oncle, le seul homme de la fratrie… comment quand il y a plusieurs femmes on dit la… la?
j’ai la grammaire avec moi les gars et pi cé tout! (pour l’instant).
Donc Fernand est bel homme, les huit décennies ne l’ont pas changé: il est un Vigneron, dans son être, son âme.
Il est heureux de nous recevoir et nous offre un sang de la terre, blanc, de son fils Michel.
Il a, tout comme Michel, un regard bleu qui regarde au loin, le sourire très volontiers et partageur.
Parfois dans la discussion, son regard bleu très clair vous fixe, parfois le regard part au loin, comme s’il regardait les ventres du Beaujolais, mais dans sa cuisine. Michel, Thomas et Pernelle ont ça aussi.
Puis dans la discussion il va parler des saisons dans le Beaujolais.
Les hivers longs blancs et rudes.
Le printemps, espoir des vies des vignes de la lie qui lie les vivants, les vignerons.
L’été, les ventres sont féconds.
L’automne, les ventres sont mûrs, les vendanges donnent la vie, la terre fait boire.
Et puis viennent les couleurs, vert, jaune, rouge l’incendie des soleils couchant sur les ventres, les premiers vents froids, la fêtes de Bacchus, l’annonce de l’année à venir, dégustation des années passées.
Les ventres ordonnent le temp des Vignerons.
C’est curieux, tout comme la roche des murs du Beaujolais, ce soir la lune est dorée…
Épisode Vin
Le sang est tiré.
Il faut le boire tant il est chaud.
Les ventres du Beaujolais ont tout donné.
Du matin au soir le boire dans les caveaux.
Le déguster, le comparer.
Le Gamay de Moulin-à-vent n’est pas le Gamay du Brouilly, ni des côtes du Brouilly, nous sommes loin de Saint Amour, de Morgon, Juliénas et Chénas. Chirouble n’est pas Fleurie, ni Régnié.
Le blanc c’est du Chardonnay…
Les rayons Gamay sont rouges.
Il faut le boire tant il est chaud!
Certains sont légers, d’autres sont vieux.
Certains sont jeunes, d’autres sont costauds.
Aucun n’a le goût de banane.
Le bruit claquant du bouchon tiré! le bruit ravissant du liquide dans le verre… la première odeur, attirante!
Mais non finalement on le jette, bonne odeur goût âpre.
Le suivant sera merveilleux.
Le Gamay fruité envahit ton nez, puis ta bouche.
Tes sens éveillés en redemande.
Pourquoi arrêter?
Le sang est tiré.
Il faut le boire tant il est chaud.
Nous discutons avec les copains, avec le Vigneron qui est là, qui a fabriqué le sang.
Car c’est le sang de la terre!
La symbolique impose le respect.
Goûtons en un autre!
La pensée coule alors libre comme l’éther.
Le sang de l’éther.
La vapeur rouge.
Les rêves s’imposent au langage.
Les mots viennent plus facilement d’abord.
Il faut choir tant il est beau!
L’amour du prochain se développe, la lie aide à lier.
Elle a bon dos la part des Anges!
les verres se vident, les humains aussi: il nous faut sortir, faire quelques mètres, humer l’air et laisser partir du liquide.
C’est curieux, tout comme la roche des murs du Beaujolais, ce soir la lune est dorée…
Épisode huit, enfin!
Je n’avais pas envie de l’écrire, cet épisode, na!
Après tout je suis en vacance, je fais ce que je veux!
Ce matin j’avais même décidé d’écrire autre chose et là! mon programme a changé!
L’épisode huit est il un épisode vingt et un déguisé?
Peut-être…
Dans l’ordre des évènements il est le vingt et un! le problème c’est que j’ai déjà écrit la fin et que je ne peux pas inclure ce qui c’est passé aujourd’hui, c’est pourtant un évènement marquant du voyage.
L’épisode huit serait peut-être alors l’épilogue mais il faudrait que je le tourne autrement!
J’ai une idée, je vais le partager maintenant sans changer la fin, mais l’épisode huit c’est l’épilogue.
Ou le prologue de l’épilogue?
Non, à cette heure je ne peux changer le déroulement de mon histoire…
Épisode Vingt et un: une bonne nouvelle!
Mon bonheur écœurant et moi même sommes heureux de vous annoncer un heureux évènement: l’arrivée d’un quatrième personnage: Chénas de Gamay de Belleville.
Céline Rossi et Christian Fulchéri (et leur bonheur écœurant) ont la joie de vous annoncer l’arrivée d’un nouvel enfant: il est roux avec des yeux parfois verts parfois kakis parfois couleur de la pierre dorée du Beaujolais.
Il a une allure élégante, un poil très doux et de grandes oreilles.
Il ronronne très bien et est très câlin.
Que je vous raconte tout de même!
Alors que j’avais déjà écrit la fin de cette histoire que je pensais diffuser demain, du coup j’ai dû changer le programme prévu pour l’épisode huit qui devais me servir d’épilogue mais bon, Bonheur Écœurant (marque déposée) me héla! il me fallut descendre de la tour d’ivoire car nous accompagnions le sieur Nicolas à son train départ de la gare de Belleville.
Nicolas est le fils de Céline, c’est un personnage important de cette histoire, même si j’en parle peu, c’est comme ça, je n’ai pas assez d’épisodes et puis je suis en vacance, très cher lecteur, mon semblable, mon frère!
Nous traversâmes vite les ventres du Beaujolais, (tiens on passe devant la maison d’une cousine, là la maison d’un cousin, la maison natale de l’arrière grand-mère du cousin….) pour arriver à la gare banale d’une petite ville banale avec des voies ferrées banales. Nous étions garés dans le parking en face de la voie ferrée (tenez c’est drôle j’écoute du Léo Ferré là maintenant là) où nous attendions ce banale train de régions.
Lorsque à côté de notre voiture on l’entendit d’abord avant de le voir, un petit chat à vingt mètre de nous, de l’autre côté du grillage.
Il essayait en vain avec une énergie désespérée de franchir l’obstacle, ses miaulement étaient déchirants…
Quand survint l’horrible train.
Nicolas monta dedans.
Nous partions de la gare, passer sous la voie ferrée pour rejoindre cet affreux parking.
Je dis: « vous allez voir que le chaton va nous sauter dessus », hihihihi.
Et il le fît.
MiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuu!
Bien sûr nous nous regardâmes!
Cet être que je pense de quatre mois nous faisais nous poser des questions même si je savais que Céline le ferait, il faut bien que le bonheur écœurant en remette une couche.
Alors là vous me dites « et comment tu sais toi que ce chat a quatre mois, hein, hein? ».
J’en ai eu plusieurs.
Je ne veux plus de chats, c’est un déchirement quand ils meurent! je n’ai jamais autant partagé avec les humains que j’ai partagé avec ma dernière relation d’amour avec ma dernière minette, Salambô, qui me manque, c’est un hommage.
D’où vient tu le chat? Qui es tu? que fais tu là?
Il nous faisait des câlins, il semblait griffé, affamé et je pense qu’il a passé la nuit dehors.
Céline vite suivit de Christian, décidèrent de l’emmener avec nous!
Heureusement, sinon je le prenais moi!!!!
Je suis donc son parrain!
Voilà! c’est l’histoire de l’arrivée de Chénas de Gamay de Belleville.
Miou!
Avant dernier épisode: La veille, la vieille veille.
Une dernière balade.
Les valises pleines de souvenirs sont prêtes.
Alors une dernière balade.
On décide de la faire courte mais on la prolongera.
On va à travers les vignes.
Elles sont enfin envahies par des agarics champêtres, merci les pluies de la veille…
Nous sommes sur un ventre, il descend vers l’est.
Dans notre dos le soleil se couche, c’est notre dernier or.
Il y a encore de la lumière, nous marchons sur la terre granitique,
nous marchons sur l’herbe.
Puis nous remontons pour retrouver le goudron de la route de Monthieu.
Là, à notre droite, à l’est, la vieille lune encore pleine de la veille se lève.
Elle est orange, pas comme une orange, orange comme une lune orange.
Les formes deviennent ombres.
La dernière balade est un dernier spectacle offert par le Beaujolais…
Orange, la vieille veille.
Épisode final: le départ.
Quitter le ventre amère.
Le voyage est finit, amen.
Le temps est au gris, il ne pleut même pas des cordes.
Puis les rayons du soleil traversent les nuages, caressent une dernière fois les ventres et le Mont Brouilly.
Le dernier vert.
Au revoir Marcelle.
Au revoir André.
Au revoir la maison ventre.
La voiture démarre.
Les larmes aussi.
Il nous faut rentrer à Nice, son soleil éclatant, ses sommets découpés, son ciel lacéré, sa mer tellement violée.
Nous allons là-bas.
Nous devons y aller.
Fin de la liberté.
Fin de l’aventure.
Sur la route les Vignerons regardent au loin, vers nous.
La biche croisée nous embrasse de loin, farouche.
J’entend l’effraie.
Le hérisson sauvé des cages en métal à roues la semaine dernière court derrière nous un moment, un temp rattrapé et dépassé par une tortue.
Les vaches remuent la tête de gauche à droite.
Les chevaux remuent la tête de bas en haut.
Les canards nous klaxonnent.
Les Vignerons de plus en plus loin regardent au loin.
Le ciel pleure, un peu.
La cycliste nous dépasse et pédale un peu, devant moi, souriante.
Derniers ventres, un creux de hanche et ce sera la nationale…
Mon bonheur écœurant se regarde, se sourit puis se tourne vers moi, souriant ensemble.
Chénas de Gamay de Belleville ronronna…
Christian appuya fort sur le champignon, d’un coup! sur la ligne droite dont on ne voit pas la fin…
Un dernier vers.